Ce film m’a intéressé dès la première bande-annonce. Le casting proposé et l’émotion transmise m’ont instantanément captivés.
Mais le résultat n’est pas aussi concluant !
L’histoire est pourtant intéressante et certainement touchante. En effet, le scénario se base sur l’histoire vraie de Mark Hogancamp.
Je ne vais pas tout détailler mais en résumé, cet homme a créé un village miniature, inspiré de la Seconde Guerre mondiale, peuplé de poupées.
Cette création est une sorte d’aide pour surmonter le traumatisme causé par une violente agression qui l’a rendu amnésique. Grâce à l’univers qu’il a créé, il va devoir trouver la force d’affronter ses agresseurs lors du procès.
Le casting était prometteur et ça se confirme à l’écran.
Les femmes de Marwen offrent des performances vraiment très efficaces.
Mais si ces femmes sont le visage et les bras armés, c’est bien Steve Carell qui est le cœur de ce film. Il incarne vraiment bien le personnage et transmet une pléthore d’émotions, de l’angoisse et la peur à l’espoir et l’amour.
Le problème vient de la réalisation qui n’est pas arrivée à établir l’ambiance adéquate. On se retrouve avec une faiblesse dans la narration qui nous donne un film inégal. C’est dommage !
Avant de terminer, je vais parler rapidement des poupées. Elles sont magnifiquement amenées à la vie et c’est assez intéressant à voir.
La motion-capture est très bien utilisée et le résultat est plaisant. On dirait presque de vraies poupées en stop motion.
Au final, je donnerai à ce film un petit 6.5/10.
C’est touchant, visuellement intéressant et le casting est bon.
Malheureusement, il manque à ce film un quelque chose dans sa narration et sa construction pour aller au bout des choses.
Dans l’ensemble, j’ai quand même passé un beau moment.