Sous-titré, en France : Sur les routes du sud.
Pour être honnête, je ne savais rien de ce film avant les Golden Globes. Il y a reçu plusieurs prix et j’ai donc décidé de le voir, une fois qu’il serait en salle.
Et grand bien m’en a prix car c’est une vraie pépite.
Le scénario se base sur l’histoire vraie de la rencontre entre le videur italo-américain Tony Lip et le pianiste afro-américain Don Shirley.
En 1962, ce dernier décide de partir en tournée dans le sud des États-Unis, il engage alors Tony Lip en tant que chauffeur et agent de sécurité.
Le pianiste avait en tête de changer les mentalités sur les noirs. En effet, à cette époque le sud du pays était profondément raciste et appliquait encore de nombreuses lois ségrégationnistes. D’où le « Green Book » qui répertorie les hôtels acceptants les personnes de couleur.
L’écriture est très efficace. Que ça soit dans le rythme, l’humour, l’émotion ou les sujets abordés tout est bien géré et délivré à bonne dose.
La réalisation est également aux rendez-vous puisqu’on est réellement plongé dans les années 60, à tous les niveaux. C’est à la fois très agréable et très interessant.
Mais mon vrai coup de cœur va aux têtes d’affiche de ce road-trip : Viggo Mortensen et Mahershala Ali.
Ils sont phénoménaux à l’écran et leur performances sont juste excellentes. Ils nous offrent surtout une relation enrichissante pour chacun, nous y compris.
Je ne vais pas en rajouter plus, ce film mérite un beau 9/10.
C’est une oeuvre qui a du cœur, un humour très bon et une émotion parfaitement transmise. Il nous emmène voyager, sans prétentions ni excès, au gré de cette belle amitié naissante et il le fait très bien.
C’est un très belle découverte en ce début d’année, et je ne peux que vous recommander de le voir.