Critique: Birds of Prey: And the Fantabulous Emancipation of One Harley Quinn

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Ou Birds of Prey et la Fantabuleuse Histoire de Harley Quinn

Ah Harley Quinn ! Elle avait séduit de nombreux fans dans Suicide Squad, malgré un film … plutôt moyen, dirons-nous. La revoir était inévitable, et même désirable, la question était de savoir quand et comment ? Et c’est donc, comme le titre du film l’indique, avec les Birds of Prey. Et je dois bien avouer que c’était plutôt cool !

La première partie du film est narrée par notre psychiatre préférée. C’est assez plaisant et on ne sait pas trop à quoi s’attendre. Surtout que le récit n’est pas linéaire et qu’il permet d’établir non seulement la nouvelle situation de notre arlequin, mais aussi de présenter les autres personnages principaux. C’est efficace, rafraîchissant et bien réalisé.

La suite est un peu plus “classique” dans l’idée. On suit un jeu du chat et de la souris, la rencontre entre les différents personnages et bien sûr le combat final, très sympathique d’ailleurs mais j’en parlerais dans un instant.

Le premier point fort de ce film est son énergie. Ça bouge, c’est coloré et c’est fun. Il y’a une atmosphère vraiment intéressante. La scène centrale du film qui se passe dans un commissariat concentre tout cela et c’est probablement ma préférée.

Cette scène me permet aussi de parler du second point positif : l’action. Il y’a clairement une attention particulière qui a été portée aux scènes d’actions et ça se ressent. C’est dynamique, fluide, on a droit à de beaux moments.

L’autre scène qui en bénéficie, c’est le combat final entre nos Birds of Prey et les hommes de main de Roman Sionis. Cette scène a de très bonnes idées et la réalisation suit. Et l’endroit où elle se déroule et parfait !

Et bien sûr, le plus gros point positif est sans aucun doute Margot Robbie. Une fois de plus elle assure, on sent qu’elle se donne à fond et qu’elle s’amuse dans ce rôle. Une actrice qui m’impressionne à chaque fois, peu importe le film.

Le reste du casting est plutôt bon également avec deux qui se démarquent clairement du lot pour moi.

Mary Elizabeth Winstead en Huntress qui est excellente. Même si on ne la vois pas énormément, c’est assez pour voir le potentiel qu’elle a dans ce type de rôle.

Et évidemment, Ewan McGregor qui est tout simplement impeccable. J’adore sa version de Roman Sionis. Notamment lorsqu’il a le dit masque, qui est magnifique au passage. On à même droit à un somptueux plan de Black Mask, qu’on aurait dit tout droit sorti d’un comic.

Et avant de terminer, une reconnaissance particulière à l’équipe derrière les costumes. En effet, le nombre de tenues par personnages et leur qualité est impressionnant.

En résumé, ça sera un sympathique 7.5/10

La note peut paraître faible vu ce que j’ai dit, mais le scénario manque un peu de souffle. Autant les personnages ont chacune droit à une fin cohérente, autant le chemin pour y arriver parait un peu abrupt, alors que ça commençait bien.

Ce qui manque dans ce film c’est surtout, eh bien, les Birds of Prey. C’est dommage pour un film éponyme de les voir si peu ensemble, surtout qu’on à la preuve que ça fonctionne plutôt bien lorsque ça arrive enfin.

Bref, Cathy Yan nous offre un film solide, fun et divertissant, mais imparfait, que j’ai bien apprécié. Et pour sa première grosse production, c’est vraiment une très belle réussite. Chapeau !

Malheureusement, le manque d’attrait du grand public pour les Birds of Prey se ressent au box office. J’espère que les futures productions ne pâtiront pas de ce score car je pense que les one shot, développant leur propre univers et leur propre âme, est le bon choix les “Words of DC”.