Sous-titré Le dernier refuge, en France.
Après la réouverture des salles de cinéma, il n’y avait pas vraiment eu de “gros” films à l’affiche. Greenland se présentait en tant que tel et voulait être LE blockbuster de l’été (le seul en fait), y arrive t’il ? Pas vraiment, mais pas pour les mauvaises raisons.
Alors que la comète Clarke fait l’actualité dans le monde entier, puisque elle est devrait passer au plus proche de la Terre et proposer un beau spectacle. Un spectacle qui tourne au cauchemar lorsqu’il devient évident que la comète ne va pas seulement passer, mais bien s’écraser et potentiellement décimer l’humanité. Le scénario suit la famille Garrity, composée de John, Allison et leur fils Nathan, qui tentent de rejoindre le Groenland où se trouve des bunkers qui permettront de survivre à l’impact de la comète.
Le cœur de ce film est clairement cette famille Garrity, leurs relations et l’envie de protéger leur fils. Je me suis assez vite laissé attendrir et j’étais attentif à leur situation. Grâce à ça, la tension était belle est bien présente à chaque nouvel obstacle. D’ailleurs, ses obstacles sont très réalistes et anxiogènes pour la plupart, puisque qu’il s’agit d’interactions humaines qui pourraient totalement arriver.
Je vais maintenant tenter de raconter une scène qui se déroule au début du film, et qui est, selon moi, la plus marquante et qui m’a fait dire “Ok, y’a un truc interessant là !”, donc attention SPOILER dans le prochain paragraphe.
Après le premier impact de la comète, la population est sous le choc et un peu perdue. La famille Garrity est invitée à se rendre dans le bunker au Groenland sur ordre présidentiel. Le voisinage le sait, puisqu’ils étaient présents lors de cette annonce. Lors du départ de la famille, tous les regards sont portés sur eux, mais ils avancent, dans une atmosphère très tendue. Une des voisines leur barre la route etleur demande de prendre au moins sa fille avec eux (ce qui est impossible). Le refus de John engendre un moment remplis de cris et de pleurs très touchant et saisissant. Entre la compassion pour cette mère et la compréhension du refus, on a un cocktail d’émotions contradictoires qui fonctionne et établi l’ambiance pour la suite.
En revanche, un de mes reproches serait sur la fin du film. Je penses qu’il aurait du se terminer deux minutes plus tôt. Il y’avait une scène très sympa pour conclure le film, et *pouf* un épilogue qui diminue un peu l’impact du film et ne correspond, à mon avis, pas forcément au reste du film. Je comprends pourquoi il est là, mais j’aurais préféré qu’il n’y soit pas.
Avant de terminer, un mot sur la technique de ce film, que j’ai vu dans une salle Dolby Cinema. Cette dernière à probablement aider mais la qualité des images sur les gros plans ou les panoramas était exceptionnelle. L’audio aussi était assez remarquable dans certaines scènes. Je ne m’attendais pas à une si bonne surprise sur ces deux points.
En conclusion, je donnerai un beau 7.5/10
Si Greenland n’est pas LE blockbuster de l’été, c’est parce que ce n’est pas vraiment un blockbuster, et il n’aurait pas du être vendu ainsi. Certes, il y’a quelques explosions et la fin du monde en ligne de mire, mais au final c’est bien l’histoire de la famille et la tension qui l’entoure qui portent le film. On se retrouve donc avec un film plus “intimiste” qu’annoncé et j’en suis plutôt content. C’est un angle interessant pour un ce genre de film, et associé au casting qui fait le job, cela donne un résultat réussi de mon point de vue !